Le deuxième opus de ce diptyque déçoit légèrement en raison de sa structure sérielle et de son scénario répétitif, qui ne parvient pas à susciter une adhésion totale. Les personnages, bien que réalistes, restent irrationnels et difficiles à apprécier, notamment la naïveté du héros et la faiblesse de l'héroïne. Le rythme du film est lent et les enjeux scénaristiques, bien que présents, ne sont pas suffisamment dynamiques pour maintenir l'intérêt du spectateur. Cependant, les dernières vingt minutes du film sont réussies et l'ensemble garde une réelle cohérence. Le titre du film, qui forme un diptyque avec le premier opus, laisse espérer une structure en miroir, mais cela n'est que partiellement vrai. L'histoire est décousue et répétitive, avec des personnages qui peinent à évoluer de manière convaincante. Malgré cela, le film offre une vision intéressante des relations hommes-femmes et de la société japonaise, et les acteurs principaux sont convaincants dans leurs rôles. Le film aurait peut-être gagné à être traité en un seul film, plus condensé et avec plus de rythme et de densité. Au final, le diptyque reste une tapisserie sentimentale attrayante, mais non exempte de longueurs, qui laisse le spectateur avec des sentiments mitigés.