Août (avant l'explosion)
Avi Mograbi déteste le mois d'août. Il symbolise à ses yeux tout ce qu'il y a de plus insupportable en Israël. Au fil des 31 jours de ce mois quelconque, il sillonne les rues avec sa caméra et nous livre ses réflexions intérieures par le biais de scènes fictives, dans lesquelles il joue à la fois son propre rôle, celui de sa femme et celui du producteur d'un film qu'il prépare sur le massacre de musulmans par un colon israélien dans une mosquée à Hébron.